Face au génocide en cours à Gaza, se déroulant sous les yeux du monde, la Fédération genevoise des associations LGBTIQ+ ne peut plus rester silencieuse plus longtemps. Certain·exs peuvent penser que ce n’est pas notre rôle de nous exprimer sur ce sujet, mais en tant que fédération d’associations LGBTIQ+ nos luttes ne peuvent être séparées de celles contre le colonialisme, l’extrême droite et toutes les formes de fascisation du monde.
Le gouvernement israélien utilise notamment le pinkwashing — l’instrumentalisation des luttes pour les droits des personnes queer — pour tenter de légitimer un projet colonial et génocidaire. Nos existences et nos combats ne peuvent pas servir à blanchir l’oppression.
Si nous prenons la parole aujourd’hui, c’est aussi parce que cette solidarité ne s’arrêtera pas avec la fin du génocide : il faudra continuer à lutter contre l’effacement de la mémoire, contre l’instrumentalisation de nos luttes et contre la banalisation de gouvernements autoritaires, racistes et LGBTIQ-phobes.
La résistance queer s’inscrit dans une histoire plus large : celle de l’autonomie des peuples et de la justice. Et dans cette lutte globale, nous affirmons clairement notre solidarité avec le peuple palestinien. La Fédération genevoise des associations LGBTIQ+ exprime sa solidarité avec toutes les victimes de violences étatiques et structurelles. Les violences de guerre, d’occupation et de répression constituent l’une des formes les plus graves de violences étatiques, et les populations fragilisées, comme les minorités sexuelles et de genre, sont toujours parmi les premières et les plus durement touchées.
Retrouvez notre communiqué de presse du 26.09.25 ici.