Des camps de concentration pour les personnes LGBT ont été découverts en Tchétchénie. Ils ont pour but l’incarcération et la torture de personnes LGBT. Il est en outre attendu de celles-ci qu’elles dénoncent d’autres personnes LGBT, et demandé aux familles de dénoncer leurs enfants LGBT. L’existence des camps a été confirmée par Human Rights Watch et Amnesty International Russie.
Face à ces violations des droits humains inacceptables et monstrueuses, Amnesty International Groupe UniGenève et Think Out, aux côtés de 360, Dialogai, Lestime, Parents d’homos et la Fédération, de NoCamps, Lilith et VoGay notamment, ont organisé un rassemblement sur la Place des Nations dimanche 11 juin.
200 personnes ont répondu à l’appel et se sont mobilisées non-seulement contre ces camps, mais également dans le but d’interpeller l’ONU afin que des mesures soient prises à l’égard du gouvernement tchétchène. Dans leurs discours, les associations présentes ont appelé le Conseil Fédéral à condamner ouvertement ces exactions ainsi qu’à accueillir en Suisse les personnes concernées le désirant et exiger que la Tchétchénie soit contrainte au respect des droits humains.
Nous attirons par ailleurs votre attention sur le site que VoGay a d’ores et déjà créé (http://nocamps.ch/ ) vis-à-vis de ces camps et vous invitons à signer la pétition d’Amnesty France. Du côté des associations plus locales, le réseau Russian LGBT Network s’est fortement mobilisé et a réussi à libérer certain.e.s prisonniers/ères! N’hésitez pas à les soutenir via un don.
La Pride zurichoise, célébrée ce week-end, a également porté les revendications de protection et d’asile envers les personnes persécuté.e.s à cause de leur orientation sexuelle et/ou leur identité de genre et fuyant leur pays. Lire aussi : http://360.ch/blog/magazine/2017/06/lgbt-suisses-mobilises-et-solidaires/
Et voir également les photos de Demir Sönmez.
